Prendre soin de son cerveau passe aussi par l’assiette. Dans un article scientifique récemment publié dans la revue scientifique « Parution et Nutrition », Célia Mores, Docteure en neurosciences et enseignante à l’EDNH, met en lumière le rôle essentiel de la nutrition dans le maintien et l’optimisation des fonctions cognitives.
Une alimentation au service du cerveau
Certains nutriments jouent un rôle clé :
Les oméga-3 (présents notamment dans les poissons gras et certaines huiles végétales) favorisent la neurogenèse et les connexions entre neurones.
Les antioxydants et vitamines (fruits, légumes, noix, etc.) protègent le cerveau du stress oxydatif et soutiennent la production des neurotransmetteurs.
Les protéines fournissent les acides aminés indispensables à la synthèse des messagers chimiques de la pensée et de la mémoire.
Le régime méditerranéen, un modèle protecteur
Parmi les différents modèles alimentaires étudiés, le régime méditerranéen est celui qui présente les meilleurs résultats pour prévenir le déclin cognitif. Riche en poissons, fruits, légumes, céréales complètes et huile d’olive, il est associé à une réduction significative du risque de démence et à de meilleures performances intellectuelles.
La nutrition est un véritable levier de prévention et d’optimisation des capacités cognitives. Si elle ne constitue pas une garantie absolue face aux maladies neurodégénératives, elle joue un rôle déterminant dans le maintien de la santé cérébrale tout au long de la vie.
À l’EDNH, nous formons les professionnels capables de transformer ces connaissances scientifiques en conseils pratiques pour accompagner chacun vers une meilleure santé cognitive et globale.