Les nutritionnistes et la recherche clinique : les avancées récentes en nutrition

L’évolution scientifique concerne tous les milieux, et celui de la nutrition n’y échappe pas ! Dans cet article, nous allons voir et expliquer les différentes avancées dans le milieu de la nutrition.
image cuisine et science, article sur le site de l'ednh qui a pour sujet Les nutritionnistes et la recherche clinique : les avancées récentes en nutrition

Les avancées digitales

L’essor des nouvelles technologies propulse les applications de suivi alimentaire. C’est dans cette optique d’évolution que la réalité augmentée, qui permet une meilleure sensibilisation, plus pédagogique, aux enjeux de la nutrition et de son importance, s’inscrit. Ce cadre technologique a également permis l’invention de l’impression de nourriture en 3D, qui est un excellent moyen de pallier la potentielle dénutrition des personnes âgées.

En effet, ces dernières s’empêchent généralement de consommer certains aliments, comme la viande, à cause de difficultés de mastication et de digestion. 

L’impression de nourriture en 3D pallie ce problème en prenant des aliments riches en nutriments, et en les synthétisant en produits plus facilement digestibles par les personnes âgées comme de la purée.

Les avancées scientifiques

Au même titre que les avancées technologiques, les avancées scientifiques poussent au renouveau permanent !
Nous pouvons notamment citer la nutrigénomique qui consiste à allier la nutrition et l’impact que les aliments ont sur notre corps, et par extension sur notre génétique. Au même titre que les nanotechnologies, cette science reste inexacte et fait face à trop d’inégalités dans le monde à l’accès à la recherche scientifique.

Il y a également les nanotechnologies: bien que futuristes, elles pourraient bien se révéler solution d’avenir ! Ces techniques consistent à compacter ou dessécher les aliments afin de mieux les conserver et d’améliorer leur biodisponibilité. Cette pratique reste malgré tout marginale, car de par sa nouveauté il y a trop peu de réglementations à son égard, ce qui rend la commercialisation de produits difficile; ainsi que la nutrition basée sur l’ADN, qui se base sur des tests ADN qui définissent comment l’organisme réagit ou assimile les nutriments.

A terme, ce mode d’alimentation s’inscrit dans une optique de mieux manger et vise à adopter une alimentation plus personnalisée et mieux adaptée à son organisme. 

Quant à la viande cultivée, c’est un type de viande de synthèse qui est fabriquée en laboratoire. Cette nouvelle pratique présente plusieurs avantages, notamment la protection animale et à terme la minimisation des abattoirs. 

En revanche, cette méthode aux premiers abords encourageante, n’est pas la solution miracle dont elle a l’air. En effet, les procédés de purification nécessaires à la synthétisation de la viande (pour éviter que les bactéries envahissent les tissus carneaux) produisent quinze à vingt fois plus de CO2 que la viande classique: 28kg pour un kilo de bœuf contre 246 à 1508 kilos de CO2 pour un kilo de viande cultivée.

Malgré une promesse d’éthique et d’écologie, le manque de réglementations sur ce nouveau mode de production le freine énormément.
 Pour finir,l’alimentation fonctionnelle est un mode de vie qui consiste à consommer des aliments non plus pour leur goût, mais pour leur apport nutritionnel.

Vers une meilleure alimentation ?

Toutes ces avancées poussent à mieux consommer, surtout différemment. Elles nous encouragent à sourcer notre alimentation, et les organismes blockchain sont là pour nous y aider !
Leur but principal est d’assurer la transparence des produits et de leur provenance. Il en existe trois grandes institutions:
  • L’IBM food trust: un organisme qui permet à des entreprises volontaires, comme Walmart, de partager les origines des produits mis en vente pour prévenir/mieux gérer des épidémies causées par des contaminations alimentaires
  • Provenance, un organisme basé au Royaume-Uni qui a pour but d’offrir une transparence maximale dans les chaînes de grande distribution
  • TE-Food a le même but que les deux organismes cités précédemment, seulement son activité se concentre sur les marchés fermiers. L’organisme s’assure de la traçabilité des aliments frais de la ferme aux magasins qui les distribuent.